Le collectif Birdy Kids s’invite dans la rédaction du Progrès

birdy kids

Quand l’art urbain débarque dans la rédaction du Progrès pour décorer l’une des salles de rédaction, cela donne un cocktail détonnant de créativité et de graphismes déjantés grâce à la participation du collectif Birdy Kids !

L’art urbain au centre névralgique du Progrès

Pour égayer les nouveaux locaux de la rédaction du Progrès à Lyon, le journal a souhaité faire appel à un collectif de street-art 100% lyonnais : Birdy Kids. L’idée trouve son origine à l’automne dernier suite à la reconstruction des locaux de la rédaction de Lyon, siège du journal. Dans ces locaux rénovés, le journal a installé une salle de rédaction ouverte où de nombreux journalistes vont se côtoyer de jour comme de nuit. En effet, le « desk central » sera le cœur de la rédaction print comme web, où une trentaine de bureaux seront disponibles.

Pour donner une nouvelle dimension à ce lieu de travail, le journal a souhaité collaborer avec des artistes locaux en leur proposant d’investir ce lieu avec une œuvre d’art de grande ampleur. Pour être certain d’obtenir une œuvre en accord avec les envies du journal, un thème était imposé : « lyonnais et moderne ». Le choix du collectif Birdy Kids s’est alors présenté comme une évidence.

Qui se cache derrière le collectif street-art Birdy Kids ?

Pour mieux comprendre l’initiative du journal Le Progrès, voici une petite présentation du collectif Lyonnais. Fondé en 2010 par deux frères Gautier et Guillaume Mathieu, le collectif souhaite mettre en avant des productions de street-art colorées. Le but ? Que chacun se sente concerné par les œuvres en y étant sensible et en les comprenant.  Une dimension donc à la fois esthétique et pédagogique.

A quatre mains, ils ont créé un oiseau loufoque – Birdy Kids – qu’ils ont su mettre en avant avec des tee-shirts, des œuvres urbaines et des tableaux. Leur popularité grandit tellement que le collectif devient petit à petit un véritable ambassadeur de la culture à Lyon. Grâce à cette distinction, le collectif a pu parcourir les villes européennes pour faire découvrir et promouvoir son art. En vous baladant dans les rues de la capitale régionale, vous pourrez tomber sur l’un de leurs oiseaux à la fois fantastiques et cocasses.

À quoi ressemblera l’œuvre au siège du Progrès ?

L’univers et la popularité du collectif de street-art n’a donc pas séduit que les habitants de Lyon et les touristes puisqu’une œuvre sera ainsi présente dans la salle principale de la rédaction du Progrès. Depuis quelques jours, Guillaume – l’un des frères créateurs du collectif – est présent dans les locaux du Progrès armés de ses pochoirs, de sa peinture et de son imagination débordante. Pour l’occasion, un nouveau personnage a été pensé par le collectif et répondra au nom de « Reboot ». L’artiste veut aller plus loin et montrer une nouvelle patte avec Reboot, dont le graphisme diffèrera complètement de l’oiseau déjanté qui a rendu célèbre le collectif. Une belle occasion pour redécouvrir l’univers visuel du collectif Lyonnais. Pour découvrir Reboot, vous pourrez faire un tour dans les rues lyonnaises où il est déjà présent. Pour le reconnaître, voici un indice : on peut voir son cerveau à la couleur rose.

On ne peut que saluer l’initiative du journal Le Progrès. Une belle idée pour mettre en avant les artistes de la région lyonnaise tout en donnant un coup de fraîcheur à leur salle de rédaction !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *